La Pologne et la Hongrie ont bloqué le débat sur la politique migratoire avec pour résultat l'impossibilité pour les 27 de parvenir à une position officielle commune à l'issue du sommet européen. Plus précisément, Budapest et Varsovie se sont prononcés contre l’obligation pour les pays européens d'accueillir des migrants ou de s’acquitter d’une taxe de 20.000 euros par migrant refusé.

Les chefs d'État et de gouvernement n'ont pas réussi non plus à s'entendre sur la dimension extérieure de la migration, même si le principe de négociations avec les pays tiers rassemble un large consensus entre les capitales. 

«La migration est un défi pour l'Europe qui exige une réponse commune», a souligné le président du Conseil européen, Charles Michel. L'UE reste déterminée à éliminer les réseaux de traite et de trafic d'êtres humains et à s'attaquer aux causes profondes de la migration illégale, a-t-il ajouté.