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Le Premier ministre japonais Suga Yoshihide a estimé que ces tirs constituaient une menace pour le Japon et la région. Les projectiles nord-coréens n’ont pas atteint le territoire japonais, selon le ministère japonais de la Défense, mais sont tombés hors de la zone économique exclusive du Japon, d’après les garde-côtes.

Dans la journée, la présidence sud-coréenne a convoqué en urgence une réunion avec le Conseil national de la sécurité. L’armée sud-coréenne, soutenue par les États-Unis, est prête à toute situation, a affirmé le Conseil des chefs d’état-major interarmées (JCS).

Pyongyang avait déjà effectué des tirs d’essai d’un nouveau missile de croisière longue portée pendant le week-end, ses premiers tirs depuis mars. Ces missiles de croisière longue portée représenteraient une avancée technologique pour la République populaire démocratique de Corée et seraient plus difficiles à intercepter, d’après les analystes.