(VOVWORLD) - Le nouveau système d'immigration post-Brexit dévoilé mercredi 19 février par le gouvernement britannique a été immédiatement fustigé par l'opposition et certains professionnels, qui y voient un danger pour des secteurs comme la santé ou l'industrie alimentaire où le personnel est souvent peu «qualifié».
Le Premier ministre Boris Johnson |
Cette réforme concrétise l'une des principales promesses du Premier ministre Boris Johnson, ardent défenseur du Brexit, entré en vigueur le 31 janvier.
Pour obtenir un visa de travail à partir de l'an prochain, les nouveaux arrivants au Royaume-Uni doivent présenter des compétences spécifiques: parler anglais et avoir déjà une proposition d'emploi avec un salaire minimum annuel de 25 600 livres (30 820 euros). Cette mesure exclue ainsi les travailleurs peu qualifiés ou peu rémunérés.