Sommet Trump-Kim: les dirigeants internationaux saluent “le début d'une nouvelle histoire“

(VOVWORLD) - Le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un se sont rencontrés mardi à Singapour lors d'un sommet historique.

La rencontre a été marquée par plusieurs poignées de main appuyées entre les deux dirigeants et s’est soldée par la

signature d'une déclaration commune. Le texte consiste en une suite d'engagements destinés à entamer une "nouvelle ère" dans les relations entre les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée .

Kim Jong-un s’est engagé à une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", sans pour autant fixer de délai ou d’étapes précises à ce processus. En échange, Donald Trump a promis "des garanties de sécurité à la République populaire démocratique de Corée".

Les dirigeants de plusieurs Etats, tels que la République de Corée, la Russie, la Chine, le Japon, la Grande Bretagne et la France, ont "salué" cet accord, y voyant tantôt un "premier pas", tantôt une "étape nécessaire".

"L'accord de Santosa du 12 juin restera dans l'Histoire mondiale comme un événement ayant mis fin à la Guerre froide", s'est enthousiasmé le président sud-coréen Moon Jae-in, faisant référence l'île de Sentosa à Singapour, où les dirigeants américain et nord-coréen se sont rencontrés.

Il a rendu hommage à Kim Jong-un et à Donald Trump pour leur "courage et leur résolution".

L'Union européenne a salué mardi le sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord coréen Kim Jong-un comme une "étape capitale et nécessaire" vers une dénucléarisation de la péninsule coréenne.

"L'objectif ultime, partagé par l'ensemble de la communauté internationale et exprimé par le Conseil de sécurité des Nations unies, demeure la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne. La déclaration commune signée aujourd'hui par les dirigeants des États-Unis et de la République populaire démocratique de Corée indique clairement que cet objectif peut être atteint", s'est félicitée la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un d'événement "positif".

"Nous avons regardé la télévision, suivi les commentaires qu'ont fait les deux parties. Nous n'avons pas vu les documents, je crois qu'ils ne sont pas encore publiés. Mais le seul fait que cette rencontre a eu lieu est, bien sûr, positif", a-t-il déclaré.

"Le fait que les plus hauts dirigeants des deux pays soient assis côte à côte pour des pourparlers d'égal à égal a un sens important et constitue le début d'une nouvelle histoire", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

"La Chine s'en félicite et apporte son soutien", a ajouté le ministre. "Il s'agit d'un objectif que nous avons espéré et pour lequel nous avons travaillé".

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a salué lui aussi l'accord sur une dénucléarisation de la péninsule coréenne.

"A travers ce sommet USA-RPDC, l'intention du président Kim Jong-un de voir une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne a été confirmée par écrit. Je soutiens ce premier pas vers une résolution d'ensemble des questions concernant la RPDC", a-t-il déclaré devant la presse.

Le Royaume-Uni a aussi salué l'engagement de la République populaire démocratique de Corée en faveur de la dénucléarisation.

"Le sommet entre le président Trump et Kim Jong-un a été constructif, c'est une étape importante en direction de la stabilisation d'une région vitale pour la croissance économique mondiale", a dit le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, dans un communiqué lu par la Première ministre Theresa May.

La France a salué mardi "une première étape" et a appelé Pyongyang à respecter ses obligations internationales concernant ses programmes nucléaires et balistiques.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a elle aussi salué le document commun et s'est dite prête à mener des opérations de vérification sur la dénucléarisation de la RPDC.

"L'AIEA se tient prête à entreprendre toutes les opérations de vérification en RPDC demandées par les pays concernés et soumises à l’autorisation du conseil des gouverneurs de l'AIEA", a déclaré son directeur général Yukiya Amano.

 

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