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Qualifiant dans un communiqué cette opération militaire de "défensive", le porte-parole du ministère de la Défense américain John Kirby, a précisé que des frappes avaient détruit "de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l'Iran, notamment le Kataeb Hezbollah". Selon les informations préliminaires de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes ont détruit trois camions de munitions qui arrivaient de l'Irak au niveau d'un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin a appelé vendredi toutes les parties concernées à respecter la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie, et à éviter d'ajouter de nouvelles complications à la situation.

La Russie a également condamné les frappes américaines en Syrie, les qualifiant de violation inacceptable du droit international.