L’enjeu est d’évacuer les 20 à 25 millions de tonnes de céréales actuellement en souffrance dans les silos des ports ukrainiens, et qui font défaut aux marchés mondiaux.

Cet accord, âprement négocié depuis avril sous l’impulsion du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, arrivé d’urgence à Istanbul jeudi soir, va soulager les pays dépendants des marchés russe et ukrainien - 30% du commerce mondial du blé à eux deux. Le patron de l’ONU a remercié la Russie et l’Ukraine, qui ont surmonté leurs divergences, de faire place à une initiative au service de tous. Maintenant, l’accord doit être pleinement mis en œuvre, a-t-il déclaré. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), 47 millions de personnes supplémentaires sont exposées à «une faim aiguë» depuis le début du conflit russo-ukrainien.