(VOVWORLD) - Le 29 février, l’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza, faisant au moins 112 morts et 760 blessés parmi les Palestiniens.
Des bâtiments détruits après des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, le 28 février. Photo: AVI |
Le bilan pourrait s’aggraver, car de nombreux blessés sont dans un état critique. Ils ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches, dont Al-Shifa et Kamal Adwan, qui souffrent d’un manque criant de matériel et de médicaments. Un porte-parole des autorités sanitaires de Gaza a dénoncé un «massacre».
L’attaque a visé une foule de Palestiniens qui attendaient de recevoir de l’aide humanitaire sur une route côtière à l’ouest de la ville de Gaza. Selon l’armée israélienne, il s’agissait d’une riposte à une tentative d’assaut contre un convoi de camions transportant de l’aide, qui aurait été encerclé par des habitants de Gaza, provoquant des affrontements à l’aube.
Le mouvement islamique Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a averti que cet incident compromettait les négociations en cours pour un cessez-le-feu et la libération des otages détenus par le groupe armé.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné le bombardement et appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et à la libération inconditionnelle de tous les otages. L’Algérie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est tenue le 29 février en fin d’après-midi, heure de New York.
La Maison Blanche a qualifié l’incident de «grave» et a souligné la nécessité d’assurer l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, ainsi que la possibilité d’un cessez-le-feu temporaire. Le président américain Joe Biden a quant à lui discuté avec les dirigeants égyptiens et qataris de la situation à Gaza et des moyens de favoriser la libération des otages du Hamas et un cessez-le-feu de six semaines entre les deux parties.