(VOVWORLD) -
Cultivé
en Asie du Sud-Est depuis 10.000 ans, le riz est la céréale la plus consommée
au Vietnam et l’un de ses principaux produits d’exportation. Soucieux d’améliorer
constamment la valeur ajoutée de son riz, le Vietnam investit aujourd’hui
massivement dans la construction d’un label.
Photo: vietstock.vn
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Deuxième exportateur mondial de riz en 2019, le Vietnam en a vendu 6,5
millions de tonnes, établissant ainsi un chiffre d’affaires de 2,8 milliards de
dollars. Pendant les huit premiers mois de 2020, notre pays a exporté 4,5
millions de tonnes de riz, pour 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation
de 10,4% en glissement annuel.
Cela étant, notre pays doit désormais faire face à une forte diminution de
la demande et à une concurrence internationale de plus en plus âpre.
Face aux nouvelles exigences du marché, le gouvernement vietnamien a mis en
place un programme national visant entre autres à développer un label fort pour
le riz vietnamien. Différentes zones de production de riz à haut rendement et
conforme aux critères mondiaux de sûreté alimentaire ont ainsi été mises en
place.
La qualité du produit constitue le facteur clé d’un label fort, a déclaré Trân
Minh Thu, un responsable de Vinh Phat Wilmar, une entreprise exportatrice de
riz.
« Construire
un label et moderniser les techniques de transformation pour obtenir une
meilleure qualité sont les deux priorités de notre stratégie de développement à
long terme », précise-t-il.
Le label est un signe permettant aux consommateurs de reconnaître un
produit et de le distinguer par rapport à un autre. Mais le label est aussi une
garantie de qualité : en cela, il constitue une référence, aussi bien pour
le producteur que pour le marché.