Examinons tout d’abord les rapports d’écoute reçus récemment.
Saleem Akhtar Chadhar, de Chiniot, au Pakistan, accuse une excellente réception sur la fréquence 7220 kHz, de 16h30 à 17h, le 5 juin (SINPO 5/5).
Sur cette même fréquence et à la même heure, Madhab Chandra Sagour, Paul Shivendu et Siddhartha Bhattacharjee, du Bengale occidental, en Inde, accusent une bonne réception les 29 et 30 mai, 2, 3, 4, 5 et 6 juin (SINPO 4/5).
Certains auditeurs français nous ont demandé comment faire pour écouter nos émissions sur Internet.
Eh bien, c’est très simple. Il suffit de vous connecter à notre site web: vovworld.vn/fr-CH.vov. Une fois sur la page, vous choisissez l’option “Radio le direct” pour écouter les émissions en cours de diffusion ou “À l’écoute” qui donne accès aux émissions déjà diffusées.
Un concert de «don ca tài tu». Photo: Internet |
Maguy Roy, de Radio DX Club Auvergne, en France, nous demande de parler de l'origine du chant traditionnel «don ca tài tu», de ses caractéristiques et des instruments qui l'accompagnent.
Le «don ca tài tu», traduit parfois en français par «chant amateur» est un art original du Sud du Vietnam. L’essence du «don ca tai tu» est la musique rituelle, pentatonique, développée au 17e siècle sur la base des musiques traditionnelles du Nord et du Centre du Vietnam. L’ouverture d’esprit et la créativité des habitants du Sud en ont fait un art véritable qui a pris forme au 19e siècle et qui a résisté aux affres du temps.
La musique et les chansons du «don ca tài tu» relatent la vie et le travail dans les champs du delta du Mékong. Interprété principalement lors des festivals, des célébrations nationales, ou cérémonies d’anniversaires de décès, le «don ca tài tu» provient de coutumes et pratiques culturelles et de traditions orales. Ses interprètes expriment des émotions et des sentiments en improvisant, en ornementant et en faisant des variations sur la structure mélodique et les principaux motifs rythmiques des morceaux. Le «don ca tài tu» est servi par une grande variété d’instruments différents, comme le luth en forme de lune, le violon à deux cordes, la cithare à seize cordes, le luth en forme de poire, des percussions, le monocorde et la flûte en bambou. Le chant s’appuie sur vingt chansons principales et soixante-douze chansons classiques.
Cet art musical se transmet oralement aux étudiants par imitation, des maîtres instrumentistes et chanteurs. Les musiciens doivent étudier au moins trois ans afin d’apprendre les techniques instrumentales de base et maîtriser les modes musicaux qui leur permettront d’exprimer différentes ambiances et émotions. Le «don ca tai tu» existe dans 21 villes et provinces vietnamiennes; dans 14 d’entre elles, 2.000 clubs avec plusieurs dizaines de milliers de membres ont été formés.
En 2013, le «don ca tài tu» a été classé par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité.
Voilà chère Mme Maguy Roy, j’espère avoir répondu à votre question.
C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain!