(VOVWORLD) - Je suis très heureuse de vous retrouver à ce rendez-vous hebdomadaire.
Nous continuons, cette semaine, de recevoir des cartes de voeux à l’occasion du Nouvel An. Nous remercions notamment Maurice Mercier, de Villefranche-sur-Saone, et, Christophe Bourrier, de Chaumes en Retz, en France.
Ces derniers jours, les rapports d’écoute réceptionnés montrent une bonne réception sur nos ondes et sur notre site web.
Roger R. Roussel, du Nouveau Brunsweek, au Canada, note une excellente écoute sur note site web, le 2 janvier de 21h à 21h30 et le 3 janvier de 22h30 à 23h.
Didier Vasseur, d’Amiens, en France, a capté nos émissions dans d’excellentes conditions (SINPO 5/5) le 26 décembre 2018 et le 2 janvier 2019, de 19h30 à 20h sur 7280 kHz.
Christophe Bourrier, de Chaumes en Retz, également en France, nous a écoutés le 1er janvier 2019, de 19h30 à 20h, également sur 7280 kHz (SINPO 54444).
Un autre auditeur français, Gaétan Teyssonneau, de Marcheprime, nous fait savoir que le 27 janvier, de 19h30 à 20h, sur 7280 kHz, la réception était bonne (SINPO 45334).
De Ryazan, en Russie, Dmitry Kutuzov nous a écoutés le 17 janvier 2019, de 20h30 à 21h, sur 9730 kHz (SINPO 4/5).
Kostiantyn Pravotorov, de Zaporijja, en Ukraine, nous a envoyé un rapport d’écoute effectué le 26 janvier, de 19h30 à 20h, sur 9730 kHz, SINPO 3/5.
Le banh chung (photo: Internet)
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Un ami algérien, Naghmouchi Nouari, nous demande de parler des plats traditionnels de Têt.
Parmi les innombrables mets dégustés au nouvel an, j’en citerai deux qui se retrouvent forcément sur l’autel des ancêtres et au menu des festivités et sont également offerts comme cadeaux: le banh chung et le gio.
Traditionnellement, à quelques jours du Têt, les Vietnamiens commencent à confectionner le banh chung. Tout d’abord, on trempe séparément le riz gluant et les haricots mungos pendant quelques heures dans l’eau. En attendant, on découpe des morceaux de viande de porc qu’on assaisonne avec du nuoc mam (sauce de poisson) et du poivre. On confectionne le gâteau en étalant des feuilles de phrynium, dans lesquelles on verse dans l’ordre: le riz, les haricots mungos, le porc, puis encore une fois les haricots mungos, et le riz. Ensuite, on plie les feuilles pour former un carré et on attache le tout avec des ficelles de bambou. Le banh chung est cuit pendant une nuit dans l’eau et se conserve généralement une semaine en dehors du frigidaire.
Le gio (photo: Internet)
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Le gio (pâté de porc pillé) est également cuit à l’eau et se conserve assez longtemps. Il est réalisé avec la partie maigre du porc que l’on pille et assaisonne avec du nuoc mam. On enveloppe le tout dans des feuilles de bananier pour former un cube cylindrique.
Pendant les jours du Têt, si l’on n’a pas le temps de cuisiner, il suffit de découper un morceau de banh chung et une tranche de gio et le repas est fin prêt.
Voilà, cher Monsieur Naghmouchi Nouari, j’espère que vous pourrez un jour goûter à ces plats traditionnels vietnamiens. C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain.