(VOVWORLD) - L’Université d’été de la Francophonie 2018 se déroule en ce moment à Hanoï. Financé par l’Agence Universitaire de la Francophonie et organisé par l’Université de Hanoï, cet événement réunit 64 jeunes francophones venant de six pays de la région d’Asie du Sud-Est. Ils profitent de l’occasion pour découvrir la richesse culturelle du Vietnam grâce à son patrimoine.
Shu Yuxuan (Photo: Bui Thu Hang/VOV5)
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«Je m’appelle Shu Yuxuan. J’ai 20 ans et je viens de l’Institut de diplomatie de Chine. Mon professeur m’a proposé cette activité, du coup je m’y suis inscrit et j’ai été sélectionnée.» Cette jeune fille plutôt timide pour son domaine d’études, effectue son premier voyage au Vietnam. Les ressemblances avec sa culture la surprennent. «Nous avons la même musique, nous avons les mêmes caractères, la culture chinoise et vietnamienne partage plusieurs points en commun, vraiment!», ajoute-elle.
Seon-yu Bak (Photo: Bui Thu Hang/VOV5)
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Sa voisine sud-coréenne, elle, ne voit pas beaucoup de similitudes, surtout au niveau vestimentaire. «Je m’appelle Seon-yu Bak. J’ai 18 ans. Je viens de la République de Corée. Je viens du département de Langues et de Littérature. Mon prof m’a présenté ce programme. J’ai voulu y participer pour perfectionner mon français.», indique-t-elle.
Comme Yuxuan, Seon-yu vient au Vietnam pour la première fois avec ses cinq autres camarades de l’Université de Séoul, qui vient d’adhérer à l’AUF, condition indispensable pour que ses étudiants puissent participer à l’Université d’été de la Francophonie. Ce voyage sera l’occasion de beaucoup de «premières fois» pour ces élèves sud-coréens. Visites d’agences de voyage francophones, qui n’existent pas en République de Corée, fabrication de céramiques au village de Bát Tràng, qu’ils n’avaient jamais fait auparavant, mais aussi découverte du tourisme durable. Ce point soulève beaucoup d’intérêt, surtout pour les jeunes thaïlandais et laotiens.
Chonmawat Siengwan (Photo: Bui Thu Hang/VOV5)
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«Je m’appelle Chonmawat Siengwan, j’ai 22 ans. J’étudie le français à l’Université de Thammasat à Bangkok, en Thaïlande. J’ai trouvé l’événement sur la page facebook de l’AUF. Ça m’a beaucoup intéressé alors je me suis inscrit et voilà. C’est un thème qui m’intéresse beaucoup car dans mon pays et dans la région, on veut promouvoir le tourisme. Et puis, c’est une occasion de pratiquer le français. Je pense que je vais acquérir de nouvelles connaissances sur le tourisme durable. Il y a de plus en plus de touristes qui viennent dans mon pays et il faut gérer cela, pour protéger les sites et éviter leur disparition. Je ne connais pas encore la culture vietnamienne mais j’ai envie de la découvrir.» Pour Chonmawat, le plus surprenant, c’est que les Vietnamiens klaxonnent beaucoup. «On ne fait pas ça en Thaïlande. Pour vous, c’est un signe pour dire ‘attention, je veux passer’ mais en Thaïlande c’est un signe de mécontentement. Je trouve que c’est plus sympa au Vietnam.» estime-t-il.
Dans le cadre de cet événement, le contingent vietnamien occupe une grande partie. Mais il n’y a pas que des étudiants de Hanoï. On en trouve aussi de Hô Chi Minh-ville, de Cân Tho, de Dà Nang ou encore de Huê.
Ngoc (Photo: Bui Thu Hang/VOV5)
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«Je m’appelle Ngoc. J’ai 19 ans. Je viens de Huê. Je suis étudiante à l’École supérieure de langues de Huê. Je suis venue à Hanoï avec un groupe de quatre camarades. Ce qui m’a impressionné le plus, c’est la bouffe. Ensuite, c’est le niveau de français des étudiants de Hanoï et de l’étranger. Mon Dieu! Qu’est-ce qu’ils parlent bien la langue.»
Ngoc et les 63 autres étudiants s’amusent dans le cadre de l’Université d’été. Les activités telles que les jeux folkloriques internationaux et le team building permettent aux étudiants de mieux se comprendre entre eux mais aussi de découvrir la culture de l’autre.