(VOVWORLD) - Lancé depuis le mois de février 2019 par un groupe de jeunes étudiants de l’Université du commerce extérieur du Vietnam, le projet Youth+ est actuellement l’un des projets de pointe du secteur des technologies de l’éducation.
Le projet Youth+ fournit une gamme de produits éducatifs en ligne destinés aux étudiants vietnamiens afin que ces derniers puissent bénéficier d'expériences d'apprentissage personnalisées. Les utilisateurs peuvent non seulement recahercher des informations dans tous les domaines mais aussi recevoir des avis d’experts.
«Pour les 18-25 ans, la question de l’orientation professionnelle reste souvent en suspens. Avec Youth+, ils peuvent immédiatement trouver des réponses. On propose notamment des rencontres en ligne avec des experts qui peuvent donner des conseils utiles.», dit Hà Tiên Dat, co-initiateur de Youth+.
Depuis son lancement au mois de février en 2019, Youth+ occupe une place au soleil sur le marché des technologies de l’éducation. Primé au concours «Étudiants dynamiques - entrepreneurs d’avenir» et au concours Business Challenges 2019, le projet n’en finit plus de faire des émules.
«Malgré son lancement récent, le projet Youth+ a largement démontré qu’il était pertinent. Le fait de proposer des rencontres en ligne permet de développer l’interaction de la plate-forme, mais aussi d’offrir de réels acquis aux utilisateurs, avec notamment des offres d’emplois…», indique Pham Tuân Hiêp, directeur de la société BKHoldings.
Youth+ voudrait maintenant partir à la conquête du marché aséanien pour devenir l’une des premières plateformes d’éducation en ligne destinées aux jeunes de 18 à 25 ans.
«Dans le développement des écosystèmes éducatif, la priorité ne va pas forcément aux investissements, mais plutôt aux sponsors directs ou aux start-up, qui sont largement mis à contribution», dit Pham Hông Quât, responsable du Département de développement du marché et des entreprises technologiques (ministère des Sciences et Technologies).
Le Vietnam occupe aujourd’hui le troisième rang au classement des meilleurs écosystèmes de start-up en Asie du Sud-Est, après Singapour et l’Indonésie. Gageons que ce nouveau programme permettra au pays de s’affirmer un peu plus comme le lieu où il faut entreprendre.