(VOVWORLD) - Ce mardi, à Kuala Lumpur, le Premier ministre Pham Minh Chinh a participé au 28e Sommet entre l’ASEAN et la Chine.
Le 28e Sommet entre l’ASEAN et la Chine. Photo: VOV |
Il y a proposé des orientations stratégiques pour renforcer les relations entre les deux parties, axées sur les connexions intelligentes, inclusives et durables. Il s’agit de mettre en œuvre l’accord de libre-échange bilatéral version 3.0 (ACFTA 3.0), de développer des infrastructures modernes, vertes et durables reliant l’ASEAN et la Chine, notamment les chemins de fer à grande vitesse, les ports et les aéroports économes en énergie, mais aussi de multiplier les postes-frontières intelligents avec des services logistiques et de contrôle des entrées et sorties fortement numérisés. Pham Minh Chinh a également proposé de renforcer la connexion des villes intelligentes, de partager des technologies de gouvernance numérique, d’intelligence artificielle ainsi que des solutions d’énergies renouvelables dans l’aménagement urbain.
Soulignant l’importance de l’innovation, le chef du gouvernement vietnamien a appelé à l’élaboration d’un plan d’action concret entre l’ASEAN et la Chine en matière de science, de technologie et d’innovation d’ici 2030. Il a par ailleurs proposé la création d’un réseau d’innovation, d’instituts de recherche et de laboratoires communs, l’organisation d’un forum annuel consacré aux technologies vertes et à la transformation numérique, sans oublier de plaider pour des formations massives aux hautes technologies.
Selon le Premier ministre vietnamien, la consolidation de la confiance stratégique et le maintien de la paix et de la stabilité régionales constituent des conditions sine qua non au développement durable et inclusif. Il a enfin invité l’ASEAN et la Chine à faire de leur mer commune une mer de paix, de coopération et de développement, en mettant en œuvre de façon complète et efficace la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, en œuvrant à la conclusion rapide d’un Code de conduite substantiel et conforme au droit international, a fortiori à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, mais aussi aux intérêts légitimes des parties.