ADSOM+ : les tensions en mer Orientale au centre des discussions

ADSOM+ : les tensions en mer Orientale au centre des discussions - ảnh 1

(VOVworld) - La Conférence élargie des hauts officiels de la défense des pays de l'ASEAN (ADSOM+) s’est déroulée dimanche à Vientiane, au Laos. Elle a réuni ​des délégations des dix pays membres de l'ASEAN et de 8 pays partenaires que sont la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Australie, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, la Russie et les États-Unis. L’assistance a exprimé ses inquiétudes devant la montée de la tension en mer Orientale et a consacré beaucoup de temps à ce sujet. Amy E. Searight, assistante adjointe au secrétaire américain à la Défense chargée du Sud et du Sud-Est de l’Asie a indiqué: « Nous appelons tous les pays à échanger sur la gestion et sur le règlement pacifique des litiges par les mesures diplomatiques et juridiques en évitant de menacer de recourir à la force et de modifier le statu quo. Lors de la rencontre entre le président Barack Obama et les dirigeants sud-est asiatiques au début de cette année à Sunnyland, les parties se sont engagées à faire preuve de retenue et à respecter la déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, à ne pas augmenter les actes de militarisation des îles, à ne pas poursuivre les activités d’élargissement des îles. Les Etats Unis et l’ASEAN ont soutenu ces principes.»

Les hauts officiels de la défense de l’ASEAN se sont franchement exprimés sur les questions sécuritaires dont le terrorisme actuel dans la région, la sécurité nucléaire sur la en péninsule coréenne et le différend sur la souveraineté en mer Orientale. En tant que chef de la délégation vietnamienne, le général Vu Tien Trong​, directeur de l’Institut de coopération défensive internationale, a déclaré: «Comme tous les autres pays du monde, le Vietnam exprime ses préoccupations face à la situation en mer Orientale. Il estime que le différend sur la souveraineté de la mer Orientale est une réalité objective de l’histoire. Selon lui, les questions liées aux deux pays doivent être traitées par voie bilatérale, via des mesures pacifiques et des accords admissibles par chacun. Tandis que les celles relatives à plusieurs pays, elles devraient être réglées multilatéralement et s​ont ouvertes à la communauté internationale, conformément au droit international, notamment la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, ainsi que les engagements et les accords de la région.»

Les délégués ont aussi mis l’accent sur l’importance de la liberté de navigation maritime pour les activités commerciales. Les parties concernées doivent donc respecter les règlements et poursuivre les négociations. Tous les conflits doivent être réglés par voie des négociations.

Commentaires

Autres