(VOVWORLD) - L'Équateur s'est déclaré lundi 15 avril victime de 40 millions de cyberattaques sur les pages Web d'institutions publiques depuis qu'il a retiré l'asile politique à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.
Patricio Real, vice-ministre équatorien chargé des Technologies de l'information et de la Communication, a déclaré que les attaques, qui avaient débuté le jeudi 11 avril, provenaient «principalement des États-Unis, du Brésil, des Pays-Bas, d'Allemagne, de Roumanie, de France, d'Autriche et du Royaume-Uni», ainsi que du pays sud-américain lui-même. Il a ajouté que parmi les institutions touchées par les attaques, figuraient «la chancellerie, la Banque centrale, la présidence, le ministère de l'Intérieur, le Service des recettes intérieures, le ministère des Télécommunications, le ministère du Tourisme et le ministère de l'Environnement».