Des forces de sécurité israéliennes protègent une rue près du site de l'attaque de drone visant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Caesarea, le 19 octobre. Photo: AP

Dans une déclaration officielle publiée quelques heures après la frappe de drone du Hezbollah sur sa résidence dans la ville côtière de Césarée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé les services de renseignement iraniens d'avoir mené l'attaque dans le but de le tuer, lui et sa femme. Netanyahou a affirmé qu'il s'agissait d'une grosse erreur de la part de l'Iran et que le pays islamique paierait cher pour cette erreur. De même, le président du Parlement israélien, Amir Ohana, a également affirmé que l'Iran avait commis une grosse erreur. De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré que l'ennemi paierait un lourd tribut pour avoir tenté de nuire au peuple, aux soldats et aux dirigeants d'Israël. Selon la presse israélienne, certains dirigeants politiques «faucons» du pays ont appelé à des raids sur les installations stratégiques de l'Iran en réponse à l'attaque contre la résidence du Premier ministre Netanyau.

Tôt ce dimanche matin, ni le gouvernement iranien ni l'armée n'avaient émis de commentaire officiel sur les allégations faites par les responsables israéliens. Cependant, dans une déclaration relative à Israël, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé que Tel-Aviv était la plus grande menace mondiale. S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan à Istanbul, samedi après-midi, le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé Israël de conspirer pour aggraver les tensions au Moyen-Orient, soulignant que le pays rival était la seule partie dans la région à chercher la guerre.