(VOVWORLD) - Une série d’attaques perpétrées le 23 juin dans la République du Daghestan, au Caucase du Nord de la Russie, a suscité de vives réactions des autorités russes. Valentina Matvienko, présidente du Conseil fédéral de Russie, a qualifié lundi ces événements de ‘provocation planifiée de l’étranger’.
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| Photo: AP/TTXVN |
Dans un message publié sur Telegram, Mme Matvienko a affirmé que ces attaques avaient été "soigneusement planifiées" et "financées par des pays étrangers" dans le but de déstabiliser la société russe.
Le ministre de l’Intérieur du Daghestan a renchéri, décrivant l’incident comme une "grande tragédie" visant à "inciter à la haine et à semer la discorde" au sein du peuple russe. Il a cependant assuré que le gouvernement ne permettrait pas aux "forces extérieures de détruire la paix et l’unité" dans cette région multiethnique et multiconfessionnelle.
Selon le Comité d’enquête russe, les attaques ont visé deux églises orthodoxes, deux synagogues et des postes de police dans les villes de Derbent et Makhatchkala. Le bilan est lourd: 20 morts, dont 15 policiers, un prêtre orthodoxe et 4 civils, ainsi que 46 blessés. Les forces de sécurité ont abattu cinq assaillants, dont l’identité a été établie.