(VOVWORLD) - Les chefs de la diplomatie de cinq pays arabes - l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Égypte et la Jordanie - ont fermement condamné la décision d’Israël d’interdire à une délégation conjointe de se rendre en Cisjordanie pour y rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. L’information a été relayée le 31 mai par le ministère jordanien des Affaires étrangères.
Cette interdiction survient alors qu’Israël a annoncé cette semaine la création de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie, une initiative vivement dénoncée par les Nations Unies, le Royaume-Uni et la Jordanie, qui la considèrent comme un obstacle majeur à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Le 30 mai, lors d’une visite sur l’un de ces nouveaux sites, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que l’État hébreu entendait établir un “État juif sur le territoire palestinien”. «Vous reconnaîtrez un État palestinien sur le papier, mais nous construirons un État juif sur le terrain», a-t-il affirmé aux pays qui reconnaissent ou s’apprêtent à reconnaître l’État de Palestine.
Dans ce climat de tension croissante, la France et l’Arabie saoudite doivent coorganiser, du 17 au 20 juin prochains au siège des Nations Unies, une conférence internationale visant à relancer la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.