Conférence des officiels de haut rang de l’ASEAN

(VOVwolrd) - La conférence des officiels de haut rang de l’ASEAN dont le but était de préparer le 24e sommet de l’association et les conférences annexes a eu lieu vendredi à Nay Pyi Taw, la capitale du Myanmar. Le vice-ministre des Affaires étrangères Pham Quang Vinh, chef des officiels de haut rang vietnamiens participant à cette conférence, a affirmé à cette occasion que le Vietnam contribuait de manière active et responsable aux priorités de l’ASEAN. A propos de la mer Orientale, Pham Quang Vinh a donné les informations les plus récentes sur les évolutions complexes dans cette région.

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Le vice-ministre des Affaires étrangères Pham Quang Vinh, chef des officiels de haut rang vietnamiens

Il a aussi souligné que l’installation de la plate-forme de forage Haiyang 981 et l’envoi des bateaux d’escorte dont des navires militaires par la Chine à une région relevant du plateau continental et de la zone économique exclusive du Vietnam ont violé la souveraineté et la juridiction vietnamienne selon la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale de 2002 (DOC). Selon Pham Quang Vinh, ces agissements chinois portent atteinte à la paix, à la stabilité, à la sécurité et à la sûreté de la navigation maritime tout comme aux efforts de consolider la confiance dans la région. Le vice-ministre vietnamien a indiqué que l’ASEAN devrait exprimer d’une seule voix face à cette situation et exiger une observation rigoureuse du droit international et de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 dont les réglementations sur le respect du plateau continental et de la zone économique exclusive des pays côtiers. Lors de la conférence, les pays aséaniens ont exprimé leur profonde inquiétude face aux évolutions complexes qui nuisent à la paix, à la sécurité et à la sûreté de la navigation maritime dans la région. Ils ont demandé à l’ASEAN d’exprimer une position unie qui demande aux parties concernées d’observer le droit international et la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, de respecter pleinement la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale de 2002 tout en soulignant la nécessité d’achever dans les meilleurs délais le Code de conduite en mer Orientale pour mieux garantir la paix, la stabilité, la sécurité et la sûreté de la navigation maritime.

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