Réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, le 18 octobre, après l’attaque meurtrière contre un hôpital à Gaza. Photo: AFP

Alors que le Conseil de sécurité n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une résolution concernant ce conflit, plusieurs États, notamment la Jordanie au nom du groupe arabe, ont formellement demandé au président de l'Assemblée générale, Dennis Francis, de programmer cette réunion. Il s'agit de la première fois en 5 ans que l'Assemblée générale de l'ONU tient une réunion d'urgence sur la situation palestinienne.

Pendant ce temps, l'ONU appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts en matière d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Thomas White, directeur de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la région de Gaza. Photo: Mohammed Asad/Middle East Monitor

Il est crucial de protéger les civils à tout prix, a souligné Thomas White, directeur de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la région de Gaza. 

"Le droit international humanitaire doit être respecté. Lorsque des civils cherchent refuge dans les installations de l'UNRWA, ils doivent être protégés et ne pas être pris pour cible", a-t-il insisté.

Ce mardi 24 octobre, le président français Emmanuel Macron est arrivé à Tel Aviv pour discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de la situation à Gaza. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s'est quant à lui entretenu par téléphone, lundi, avec le président palestinien Mahmoud Abbas pour aborder cette question.

Le conflit à Gaza était également le sujet d'une rencontre qui a eu lieu lundi entre le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi et une délégation de sénateurs américains.

Lundi également, à l'issue de leur réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont convenu d'appeler à un arrêt temporaire des combats à Gaza pour des raisons humanitaires.