(VOVWORLD) - Le Times of Israel a rapporté le 15 octobre que le président américain Donald Trump avait déclaré qu'il autoriserait Israël à poursuivre sa campagne militaire dans la bande de Gaza si les forces du Hamas ne respectaient pas les termes de l’échange d'otages et de l’accord de cessez-le-feu négocié par Washington.
Le même jour, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé que le pays reprendrait sa campagne militaire si le Hamas ne respectait pas l'accord parrainé par les États-Unis. Il a demandé à l'armée israélienne d'élaborer un “plan global” pour “vaincre définitivement le Hamas, changer la réalité à Gaza et atteindre tous les objectifs du conflit”. Il a déclaré que si le Hamas refusait d'appliquer le plan de paix de Donald Trump, Israël détruirait toutes ses infrastructures militaires, garantissant ainsi la démilitarisation de la bande de Gaza.
 Des Palestiniens rentrent chez eux dans la bande de Gaza, le 10 octobre 2025. Photo: THX/TTXVN |
De son côté, le Hamas a affirmé avoir “pleinement rempli son engagement” en remettant tous les otages vivants et les corps accessibles. Il a également indiqué avoir besoin d'“équipements spécialisés” pour rechercher les corps restants dans les décombres à Gaza.
Cette annonce intervient alors que le Hamas a remis deux autres corps d'otages au Comité international de la Croix-Rouge. Le Hamas a ainsi remis à ce jour neuf des 28 corps d'otages présumés décédés. Depuis le début de la semaine, selon l'accord de cessez-le-feu parrainé par les États-Unis, la Turquie, le Qatar et l'Égypte, le Hamas a remis vingt otages vivants à Israël en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens.