Conflit Israël-Hamas: Joe Biden tente d'apaiser les tensions, Bruxelles et l'OMS protestent contre le siège total à Gaza

(VOVWORLD) - Lors de ses deux conversations téléphoniques avec le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahu, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, le président américain Joe Biden a rappelé ce samedi le soutien de Washington à l'État hébreu et la nécessité de fournir une aide humanitaire aux civils palestiniens.
Selon la Maison-Blanche, lors de son échange avec le dirigeant palestinien, Joe Biden a souligné l'urgence de mener des opérations humanitaires en faveur des Palestiniens, notamment des résidents de la bande de Gaza. Il a précisé les actions entreprises par Washington pour empêcher une montée des tensions. Les deux hommes ont affirmé qu'il était primordial de rétablir la paix en Cisjordanie.
Joe Biden a mis en garde Benjamin Nétanyahu contre toute tentative d'accentuer les violences. Les États-Unis travaillent avec l'ONU et les pays du Moyen-Orient pour garantir l'accès des citoyens à de l'eau propre, à de la nourriture et à des soins sanitaires, a-t-il déclaré.
Ce samedi, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a protesté contre le blocus israélien dans la bande de Gaza, insistant sur le fait qu'il ne fallait pas priver les citoyens, en particulier les enfants, d'eau et d'électricité. Il a également demandé au mouvement Hamas de libérer tous les détenus.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'oppose à l'appel à évacuation émis par Israël à destination de 22 hôpitaux, qui accueillent actuellement 2.000 personnes dans le nord de la bande de Gaza. Selon l'institution onusienne, cette évacuation forcée aggravera la crise humanitaire et sanitaire publique.
Le Mexique, la France et l'Ukraine ont exigé l'ouverture d'un corridor humanitaire pour évacuer leurs ressortissants.
Le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre israélien, Tzachi Hanegbi, a mis en garde le Hezbollah du Liban contre de graves conséquences en cas de tensions.
Préoccupé par la situation à la frontière israélo-libanaise, Paris a également appelé le Hezbollah à ne pas s'impliquer dans le conflit entre le Hamas et Israël.
Sur le même sujet

Commentaires

Autres