(VOVWORLD) - Selon le nouveau projet d’accord financier obtenu lors de la COP29 tenue à Bakou, les pays riches se sont engagés à verser environ 300 milliards de dollars par an pour aider les nations vulnérables à faire face au réchauffement climatique et à accélérer la transition mondiale vers les énergies renouvelables.
Bien que ce résultat ne soit pas entièrement à la hauteur des enjeux, cet accord constitue une base pour bâtir de nouveaux engagements climatiques, a déclaré dimanche le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Il a insisté sur la nécessité de «se conformer pleinement et en temps opportun» à cet accord.
Le chef de l'ONU a également souligné que ces engagements doivent être rapidement concrétisés et que tous les pays doivent collaborer pour garantir la réalisation optimale de cet objectif. Toujours selon Antonio Guterres, les pays doivent présenter de nouveaux plans d'action nationaux sur le climat avant la COP30, comme ils s'y sont engagés.
Ce dimanche également, le président américain Joe Biden a salué la conclusion de cet accord dans le cadre de la COP29, le qualifiant de «pas en avant important» dans la lutte contre le réchauffement climatique. Partageant cette opinion, le ministre britannique de l'Énergie, Ed Miliband, a qualifié l'accord conclu entre près de 200 pays lors de la COP29 d’une "importance de dernière minute pour le climat". Selon lui, si les 300 milliards de dollars annuels sont correctement utilisés par les pays en développement, ils pourraient contribuer à réduire les émissions équivalentes à un milliard de voitures et protéger près d’un milliard de personnes des impacts du changement climatique.
En outre, lors de cette réunion mondiale sur le climat, près de 200 pays participants ont également convenu des règles d’un marché mondial des crédits carbone.