Déclaration à l'issue de la conférence des « Amis du peuple syrien »

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Les pays arabes et occidentaux réunis à Paris ont demandé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter une résolution contraignante comportant une menace de sanctionscontre Damas, au moment où le monde apprenait la défection d'un très haut gradé proche de Bachar al-Assad. | Jacky Naegelen


La troisième conférence des « Amis du peuple syrien » s’est clôturée vendredi, à Paris, en France. Dans sa déclaration, la conférence de Paris a appelé le conseil de sécurité de l'ONU à adopter « d'urgence » une résolution contraignante, endossant le plan de Kofi Annan et l'accord souscrit la semaine dernière à Genève sur une transition politique. Elle a apporté également un soutien clair à l'opposition syrienne et demandé le départ de Bachar Al Assad. « Pour l'ensemble des participants, une évidence s'impose : Bachar al Assad doit quitter le pouvoir et le plus tôt sera le mieux », a ainsi déclaré Laurent Fabius, le ministre français des Affaires Etrangères.

La Russie, la Chine et Cuba ont voté vendredi contre une résolution du conseil des droits de l'Homme des Nations Unies condamnant unilatéralement le gouvernement syrien. La résolution, initiée par les Etats-Unis, condamne « les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'Homme, les actes de violence et les atrocités en cours ». La résolution condamne également « les violations des droits de l'Homme et les crimes commis par les miliciens pro-régime chabiha contre le peuple syrien ». La Russie a souhaité que la résolution « condamne fermement tous les actes de terrorisme en Syrie », mais cette proposition a été rejetée par le conseil des droits de l'Homme.  Pour sa part, la Chine a déclaré que la résolution n'était ni équilibrée ni objective.

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