(VOVWORLD) - Malgré les conséquences atroces de la dioxine sur leur corps, nombreuses sont les victimes de la dioxine qui ont décidé de mener une vie normale et leur volonté est source d’inspiration pour beaucoup.
Chu Quang Duc (gauche) et son père, Chu Quang Chiên. Photo: Hà Anh/ baoquocte.vn |
Chu Quang Duc habite Mê Linh, dans la banlieue de Hanoï. Contaminé à la dioxine par son père, Duc est né avec les jambes et les bras déformés. Malgré son handicap, Duc a mené avec brio des études supérieures et est aujourd’hui professeur d’informatique au lycée de Mê Linh.
«Je veux partager mes connaissances en informatique avec mes élèves et les aider à se connecter au monde. Aujourd’hui, ils sont capables de télétravailler et d’effectuer des recherches en ligne. J’essaie de revoir régulièrement mes approches d’enseignement pour éveiller la curiosité des élèves», raconte-t-il.
Duong Van Binh habite la ville de Sông Công, dans la province de Thai Nguyên. A l’instar de ses deux frères, il souffre d’une atrophie de la jambe et d’une cyphose.
Pour aider sa famille, Binh a ouvert une boutique de réparations électroniques. Ensuite, Binh et son épouse ont investi dans une ferme et dans un atelier de couture. Ils emploient aujourd’hui une dizaine de salariés, également handicapés à cause de l’agent orange.
«Chaque année, je me rends au Centre de formation professionnelle réservé aux victimes de l’agent orange de Thai Nguyên pour recruter des salariés. Une fois embauchés dans l’atelier de couture de ma femme, ils reçoivent une formation professionnelle. Ils peuvent gagner entre 150 et 200 dollars par mois», précise-t-il.
Ces dernières années, le Fonds pour les victimes de la dioxine du Vietnam a collecté quelque 116 millions de dollars pour soutenir les personnes démunies. Une douzaine de villages de paix et des dizaines de centres d’accueil ont hébergé et formé des milliers de mineurs handicapés.