(VOVWORLD) - Lors d'une conférence de presse tenue le 7 janvier à Palm Beach, en Floride, le président élu des États-Unis, Donald Trump, a affirmé qu'il ne rejetait pas la possibilité d'avoir recours à des mesures coercitives, qu'elles soient militaires ou économiques, pour étendre l'influence et le territoire des États-Unis.
 Le président élu des États-Unis, Donald Trump. Photo: AFP/TTXVN |
M. Trump a notamment évoqué l'idée que les États-Unis devraient acheter le Groenland au Danemark, la menace de reprendre le contrôle du canal de Panama, ainsi que l'utilisation de la "puissance économique" pour intégrer le Canada en tant que 51e État américain.
Les autorités canadiennes ont rapidement rejeté ces propositions. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a déclaré qu’il n’était "absolument pas question" d’une éventuelle annexion du Canada par les États-Unis.
Par ailleurs, M. Trump a annoncé son intention de renommer le Golfe du Mexique en "Golfe des États-Unis". Il a également averti que "l’enfer se déchaînera" au Moyen-Orient si les otages détenus à Gaza ne sont pas libérés avant sa prise de fonction, prévue le 20 janvier. De plus, il a déclaré qu’il accorderait une "amnistie" aux personnes inculpées à la suite de l’émeute du 6 janvier 2021 au Capitole.
Cette conférence de presse est la première tenue par Donald Trump depuis que le Congrès américain a officiellement confirmé, le 6 janvier, sa victoire à l’élection présidentielle de 2024.