Cette compétition pré-électorale intervient alors que la campagne pour les élections générales anticipées du 4 juillet au Royaume-Uni commence à s'intensifier.

Dans une lettre, des anciens et actuels directeurs généraux dans les secteurs de la vente au détail, de la publicité, des voyages et de la finance ont déclaré que le pays devait mettre fin à l'instabilité et à la stagnation qui ont frappé l'économie et que le parti travailliste devrait avoir la possibilité de façonner l'avenir du pays. Cette démarche est interprétée comme un moyen de renforcer l'avantage dont jouit le parti travailliste, dirigé par Keir Starmer, par rapport au parti conservateur au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Rishi Sunak.

Selon Rachel Reeves, ministre des Finances de l'opposition travailliste, si son parti remporte les élections générales anticipées du 4 juillet, il envisagera des politiques fiscales favorables aux entreprises. Bien que le parti travailliste soit traditionnellement lié aux syndicats, il bénéficie de plus en plus du soutien du monde des affaires, a ajouté Rachel Reeves.

«Dans les milieux d'affaires, le Parti travailliste est perçu comme un partenaire naturel, une force de croissance, un parti qui favorise les entreprises. Sous la direction de Keir Starmer, nous avons transformé notre parti pour avoir l'opportunité de changer le Royaume-Uni pour le mieux», a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, mercredi toujours, lors d'une tournée de campagne dans plusieurs entreprises du comté de Staffordshire, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré que si le Parti conservateur remportait les élections, son gouvernement allouerait 885 millions de livres sterling (environ 1,1 milliard de dollars) pour former chaque année 100.000 apprentis supplémentaires.