(VOVWORLD) - Le Hamas a réaffirmé son opposition à toute perspective de désarmement, dans le cadre du cessez-le-feu en cours avec Israël.
Le 14 décembre, Khalil al-Hayya, l’un des dirigeants du mouvement islamiste palestinien, a déclaré que le Hamas disposait d’un droit légitime à posséder des armes, estimant que toute proposition concernant les phases ultérieures de la trêve devait garantir ce principe.
Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre sous médiation américaine, a mis fin à plus de deux années de combats entre Israël et le Hamas. Il reste toutefois fragile, les deux parties s’accusant régulièrement de violations.
L’accord prévoit trois phases successives. La première a permis la libération de 48 otages détenus par des groupes armés palestiniens, vivants ou décédés, à l’exception d’un corps encore disparu. La deuxième phase doit voir le retrait progressif des forces israéliennes de Gaza, remplacées par une force internationale de stabilisation, tandis que le Hamas serait appelé à déposer les armes. La troisième phase concerne la reconstruction des zones dévastées par les opérations militaires israéliennes.