Le Parlement grec a voté hier en faveur du programme économique d'austérité, permettant de déclencher un sauvetage financier in extremis du pays et son maintien immédiat dans la zone euro. Sans cet aval, la Grèce n'avait aucune chance de recevoir le moindre centime d'aide pour éviter un défaut de paiement incontrôlé en mars, à l'échéance de créances de 14 milliards et demi d'euros. L'Union européenne et le Fonds monétaire international exigent une baisse de 22% du salaire minimum. Pour les moins de 25 ans, la baisse sera de 32%. Des réformes du marché de travail, d’impôts et de la retraite sont aussi prévues. Ces mesures d’austérités devront être mises en place avant des élections anticipées, prévues en avril prochain.