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(VOVworld) - Le président russe, Vladimir Poutine, a donné jeudi sa 11ème conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers. Il y a abordé de nombreux sujets, du rôle de la Russie dans la guerre en Syrie à la situation en Ukraine, en passant par l’état de l’économie et des libertés dans son pays.
Le président russe a affirmé que les frappes que mène l’aviation russe en Syrie depuis plusieurs mois « soutenaient » non seulement l’offensive de l’armée régulière mais également celle de l’opposition qui combat l’organisation Etat islamique (EI).
Il a confirmé le soutien russe au projet américain de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, qui a pour but de frapper les ressources financières du groupe djihadiste. Il a cependant précisé que jamais Moscou n’accepterait « qu’on impose le départ d’un dirigeant », en référence à la position des Etats-Unis, qui demandent, comme la France, le départ de Bachar Al-Assad. M. Poutine a également confirmé sa participation à une prochaine réunion internationale sur la Syrie.
Dans l’ensemble, Moscou veut améliorer ses relations bilatérales avec les Etats-Unis et se dit prêt à travailler avec le successeur de Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche à la fin de 2016.
La Russie n’a jamais dit qu’il n’y avait pas de Russes en Ukraine accomplissant certaines tâches militaires. Le président russe a cependant répété qu’il n’y avait pas de troupes régulières dans l’est de l’Ukraine et qu’il ne comptait pas « introduire de quelconques sanctions contre l’Ukraine ». M. Poutine a souligné que la Russie n’avait aucun intérêt à ce que la situation se dégrade davantage et qu’il voulait une solution, mais pas aux dépens de la population russophone de l’Est ukrainien.
Le gouvernement russe s’est fixé pour objectif une croissance de 0,7% en 2016, d’1,9% en 2017 et de 2,4% en 2018.