Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'une conférence de presse à New York, aux Etats-Unis. Archives: TTXVN

Malte, l’actuel président du Conseil de sécurité de l’ONU, a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence ce dimanche pour discuter de la nouvelle action militaire iranienne.

Le 13 avril, le président américain Joe Biden a condamné l’attaque iranienne et a rassuré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de l’engagement solide des États-Unis vis-à-vis de la sécurité d’Israël. Joe Biden a également convoqué une réunion, ce dimanche, avec les dirigeants du G7 pour examiner une réponse diplomatique unifiée à l’Iran.

Le 14 avril, le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé sa profonde inquiétude devant l’escalade des tensions suite à l’action militaire iranienne contre Israël et a appelé les parties à la retenue. Pékin estime que ce tourbillon des tensions est une sorte de marée noire issue du conflit entre le Hamas et Israël, dont la résolution devra représenter la priorité absolue.

Actuellement, plusieurs des pays voisins d’Israël ont fermé leurs espaces aériens pour des raisons de sécurité, notamment l’Irak, la Jordanie et l’Égypte. Les autres pays de la région ont exprimé leur crainte de voir le conflit irano-israélien se transformer en une guerre totale au Moyen-Orient. Ils ont appelé les parties à la retenue pour ne pas perdre le contrôle de la situation.

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a évoqué un «nouveau palier» de déstabilisation franchi, en condamnant l’attaque iranienne.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borell, a de son côté dénoncé une escalade sans précédent de la part de l’Iran qui présente une sérieuse menace pour la sécurité régionale. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a également protesté contre cette attaque et confirmé l’engagement de son pays à protéger la sécurité d’Israël et de tous les autres partenaires régionaux, y compris la Jordanie et l’Irak.

L’Italie, pays méditerranéen souvent impacté par les tensions géopolitiques et les vagues migratoires en provenance du Moyen-Orient, s’inquiète également. Le gouvernement italien se dit prêt à faire face à toute éventualité.