(VOVWORLD) - L'armée israélienne a annoncé ce mardi matin avoir lancé des opérations au sol limitées dans le sud du Liban, marquant une nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient.
De la fumée s'élève de la banlieue sud de la capitale libanais Beyrouth visée par une nouvelle frappe israélienne tôt le matin du 1er octobre. Photo: AFP |
Dans un communiqué, l'armée a précisé que ces opérations étaient "limitées, localisées et ciblées" contre des "cibles et infrastructures terroristes" du Hezbollah, situées près de la frontière et représentant une menace pour les communautés du nord d'Israël.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réagi en appelant l'ONU à autoriser le déploiement de forces pour empêcher ces opérations. Si le Conseil de sécurité n'agit pas, l'Assemblée générale des Nations Unies doit assumer ce rôle, a-t-il insisté.
Josep Borrell, Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité de l'Union européenne. Photo: THX/AVI |
Josep Borrell, Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité de l'Union européenne, a averti que toute action militaire risquait d'aggraver la situation.
«Les armes doivent être réduites au silence et la voix de la diplomatie doit être élevée pour que tout le monde puisse l'entendre. La souveraineté d’Israël et du Liban doit être respectée. Toute intervention militaire ne fera qu'empirer la situation...», a-t-il pris note.
De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé avoir discuté avec son homologue israélien Yoav Gallant sur ces opérations. Il a dit être convaincu, comme son allié Israël, de la nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque du Hezbollah tout en souhaitant qu’une solution diplomatique à long terme au conflit soit trouvée dans les meilleurs délais.