Des Palestiniens à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 7 août 2025. Photo: REUTERS/Ramadan Abed

La déclaration réaffirme les principales exigences d’Israël pour mettre fin au conflit. Parmi elles figurent le désarmement complet du Hamas, la démilitarisation de la bande de Gaza et le contrôle des frontières de l’enclave par Israël. Le gouvernement israélien insiste également sur la mise en place d’un «mécanisme de gouvernance» à Gaza, indépendant à la fois du Hamas et de l’Autorité palestinienne, et capable de coexister pacifiquement avec Israël.

Cette prise de position intervient alors que plusieurs médias ont rapporté un signe d’ouverture du Hamas. Selon ces sources, les négociateurs du mouvement islamiste se diraient prêts à assouplir certaines de leurs exigences, lesquelles avaient conduit à l’échec des pourparlers de cessez-le-feu et de libération d’otages organisés à Doha le mois dernier. Le Hamas envisagerait désormais une proposition de l’envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, prévoyant un échange d’otages sur une période de 60 jours, suivi de négociations en vue d’une solution durable au conflit.

Dans le même temps, l’armée israélienne a annoncé avoir commencé à acheminer des tentes et du matériel de première nécessité aux habitants de Gaza. L’opération vise à déplacer les civils loin des zones de combats vers des secteurs considérés comme plus sûrs dans le sud de l’enclave. Le porte-parole militaire Avichay Adraee a précisé sur le réseau social X que ces fournitures transiteraient par le poste-frontière de Kerem Shalom, en coordination avec l’ONU et d’autres organisations humanitaires, après inspection minutieuse par le ministère israélien de la Défense.