(VOVWORLD) - Le 11 septembre, les partis d’opposition du Japon (Parti constitutionnel démocrate, Parti démocrate du peuple, Parti social-démocrate) ont saisi la Chambre des conseillers pour exiger une session extraordinaire, invoquant le «vide du pouvoir» après la démission annoncée du Premier ministre Shigeru Ishiba.
Le bâtiment de la Diète nationale (Kokkai-gijidō), à Tokyo. Photo: VOV |
La veille, ces partis avaient également saisi la Chambre des représentants avec la même demande.
Les parlementaires de l’opposition invoquent l’article 53 de la Constitution japonaise comme fondement juridique de leur demande. Cet article prévoit que la convocation d’une session extraordinaire de la Diète est obligatoire si 25% des députés en font la requête. Or, près de 50% des parlementaires ont déjà signé la pétition.
Selon les observateurs, alors que le Parti libéral-démocrate (PLD) n’a pas encore désigné le successeur à Shigeru Ishiba ni trouvé de compromis avec l’opposition pour que le nouveau président du parti soit investi par la Diète comme Premier ministre, la convocation d’une session extraordinaire lui apparaît très défavorable, avec le risque même de lui faire perdre sa position de parti au pouvoir.