Javier Milei triomphe dans la course présidentielle argentine

(VOVWORLD) - Après avoir remporté dimanche le second tour de l'élection présidentielle avec 55,6% des voix, l'économiste ultralibéral Javier Milei deviendra le prochain président de l'Argentine. Son rival, Sergio Massa, a reconnu sa défaite avant l'annonce officielle des résultats.
Javier Milei triomphe dans la course présidentielle argentine - ảnh 1La joie de Javier Milei après l'annonce des résultats des élections primaires à Buenos Aires, le 14 août 2023. Photo : AFP/AVI

Javier Milei a largement remporté le second tour de l'élection présidentielle dimanche dernier avec 55,95% des voix, contre 44,04% pour son adversaire, le ministre centriste de l'Économie Sergio Massa, selon des résultats officiels partiels avec plus de 86% des votes décomptés.

Ce résultat a été plutôt surprenant compte tenu du déroulement de l'élection présidentielle en Argentine le 22 octobre. Sergio Massa avait alors remporté la première place avec 37% des voix, tandis que Javier Milei avait obtenu 30%. Selon les analystes, Javier Milei pourrait bénéficier du soutien d'environ 10% des électeurs argentins qui étaient indécis après le premier tour.

Javier Milei, prévoit d'entreprendre des réformes économiques majeures pour l'Argentine. Dans sa déclaration de victoire devant ses partisans le soir du 19 novembre, il a annoncé son intention de mettre fin aux politiques économiques anciennes qui ont plongé l'économie argentine dans une descente depuis des décennies: 

"La situation actuelle en Argentine est très préoccupante. Ce pays a besoin de changements radicaux. Il n'y a pas de place pour des mesures à moitié faites. Pour tous ceux qui observent l'Argentine de l'extérieur, je tiens à vous rappeler que l'Argentine retrouvera sa place dans le monde.", a-t-il promis.

Javier Milei prêtera serment en tant que président de l'Argentine le 10 décembre, succédant ainsi au président actuel Alberto Fernandez pour un mandat de 4 ans. Cependant, les observateurs notent que le président nouvellement élu sera confronté à une tâche économique ardue, alors que le pays est en proie à une hyperinflation dépassant les 142%, avec plus de 40% de la population vivant dans la pauvreté et une dette croissante envers le Fonds monétaire international (FMI).

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