(VOVWORLD) - Le 25 janvier se tiendra à Évry, au sud de Paris, le procès intenté par l’ancienne journaliste et militante française d’origine vietnamienne Trân Tô Nga contre 26 firmes chimiques ayant produit ou commercialisé l’agent orange pendant la guerre au Vietnam.
Trân Tô Nga (au centre) lors d’une conférence de presse organisée le 21 janvier dernier. Photo: Huynh Diêp/VOV |
Ce procès est largement couvert par les agences de presse françaises et internationales. Lors d’une conférence de presse organisée le 21 janvier dernier, Trân Tô Nga a souligné que ce procès devait être la « dernière bataille de sa vie » et qu’elle était largement soutenue par les politiciens, les avocats, les organisations et le public. Marie Toussaint, co-fondatrice de Notre Affaire à Tous, également députée d’Europe Écologie-Les Verts, un parti politique écologiste français, a mis l’accent sur la justice sans conteste de ce combat.
« Son procès est un procès contre l’écocide, un procès contre les grandes firmes multinationales qui détruisent la planète et empoisonnent les populations… C’est un combat pour la justice et pour l’histoire, un procès pour savoir si la vie des humains et de la nature est supérieure ou non aux profits des multinationales qui agissent sur le territoire de notre planète, un procès pour dire quelles sont nos valeurs... Si elle gagne, ce sera un signe d’espoir pour les générations futures, un signe d’espoir pour tous les victimes actuelles et futures des guerres, notamment des guerres chimiques, un espoir pour les victimes des pesticides et évidemment des écocides. La légitimité de ce combat est de plus en plus reconnue au niveau international ».
Trân Tô Nga a consacré des années de sa vie à mener cette action en justice, une action qui pourrait être couronnée de succès.