Toujours jeudi, la Maison Blanche a affirmé que le président américain Barack Obama prendrait une décision dans le dossier syrien conforme aux intérêts des Etats-Unis, après le rejet par le parlement britannique d'une motion sur une intervention contre Damas. Selon le président américain, la responsabilité du pouvoir syrien dans l'attaque chimique du 21 août, ne fait pas de doute. Il a évoqué la nécessité d'un « coup de semonce » pour éviter que Damas recommence. De son côté, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, en visite à Vienne, a annoncé que les experts de l'ONU chargés d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie achèveraient leur travail vendredi et quitteraient le pays le 31 août.

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé jeudi que son pays se défendrait contre toute attaque, réagissant ainsi aux menaces d'intervention militaire que fait planer sur lui l'Occident. « La Syrie se défendra contre toute agression et les menaces ne font qu'accroître son attachement à ses principes et à son indépendance », a déclaré Bachar Al-Assad en recevant une délégation yéménite. A noter par ailleurs que les Etats-Unis ont annoncé jeudi le déploiement d'un destroyer supplémentaire face aux côtes syriennes, portant temporairement à cinq le nombre de navires équipés de missiles de croisière en Méditerranée orientale./.