La communauté internationale salue l’accord Israël–Hamas sur Gaza, tout en appelant à la prudence

(VOVWORLD) - L’accord conclu entre Israël et le Hamas sur la première phase du plan de paix pour Gaza en 20 points, proposé par le président américain Donald Trump, a été largement salué sur la scène internationale. 
La communauté internationale salue l’accord Israël–Hamas sur Gaza, tout en appelant à la prudence - ảnh 1Des enfants palestiniens dans un camp de réfugiés de la ville de Gaza. Photo: THX/TTXVN

Mais les observateurs mettent en garde contre les nombreux obstacles qui pourraient freiner la mise en œuvre de ce texte.

Dans une déclaration publiée le 9 octobre, à la suite de la confirmation de l’accord par les deux camps, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exprimé l’espoir que cette avancée ouvrirait la voie à une solution politique durable, fondée sur les frontières de 1967 et la création d’un État palestinien indépendant.

La Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a quant à elle salué une «étape diplomatique majeure» et une «opportunité réelle de mettre fin au conflit et de libérer tous les otages». Elle a affirmé que l’Union européenne soutiendrait activement la mise en œuvre de l’accord.

Les Premiers ministres du Canada et du Royaume-Uni, Mark Carney et Keir Starmer, ont également promis leur appui aux mesures humanitaires immédiates et aux prochaines phases de négociation. De nombreux autres dirigeants, notamment ceux de la Turquie, de l’Inde, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie et de la Hongrie, ont qualifié cet accord d’«étape importante vers l’apaisement des tensions» au Moyen-Orient.

Pour plusieurs analystes, l’accord représente l’une des percées diplomatiques les plus notables de la présidence Trump, tout en restant fragile. L’expert palestinien du Conseil atlantique, Ahmed Fouad Alkhatib, souligne la complexité du processus:

«Il y a en réalité deux volets dans le plan. Le premier porte sur le cessez-le-feu et l’échange d’otages et de prisonniers. Le second aborde la gouvernance de Gaza, la période de transition et les questions de désarmement. L’accord actuel ne concerne que la restitution des otages et la libération de prisonniers palestiniens, après des négociations intenses. Rien ne garantit que le conflit s’achèvera rapidement», a-t-il fait remarquer.

Conformément aux termes de l’accord, Israël doit libérer environ 1.950 prisonniers palestiniens en échange de 20 otages détenus par le Hamas. L’échange devrait intervenir dans les 72 heures suivant l’entrée en vigueur de l’accord.

La libération des otages est conditionnée au retrait de l’armée israélienne vers les lignes convenues dans la bande de Gaza.

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