(VOVWORLD) - Après une semaine de discussions et d'événements à Lisbonne, au Portugal, la 2e Conférence des Nations Unies sur les océans s'est terminée vendredi, les gouvernements et les États s'étant mis d'accord sur une nouvelle déclaration politique pour sauver nos océans.
Plus de 6.000 participants, dont 24 chefs d'État et de gouvernement, et plus de 2.000 représentants de la société civile ont assisté à la conférence, plaidant pour des actions urgentes et concrètes pour faire face à la crise des océans. Réaffirmant que l'océan était fondamental pour la vie sur notre planète et pour notre avenir, les signataires ont souligné l'importance particulière de la mise en œuvre de l'Accord de Paris de 2015, et du Pacte de Glasgow pour le climat de novembre dernier pour contribuer à assurer la santé, la productivité, l'utilisation durable et la résilience de l'océan.
«Nous nous engageons à stopper et à inverser le déclin de la santé des écosystèmes et de la biodiversité de l'océan, et à protéger et restaurer sa résilience et son intégrité écologique», dit la déclaration de Lisbonne. «Nous appelons à un cadre mondial pour la biodiversité post-2020 ambitieux, équilibré, pratique, efficace, robuste et transformateur».
Lors de la conférence, plus de 100 États membres se sont engagés volontairement à préserver ou à protéger au moins 30% des océans mondiaux dans des aires marines protégées et à prendre d'autres mesures efficaces de préservation par zone, d'ici à 2030.
La France et le Costa Rica se sont présentés conjointement pour accueillir la prochaine conférence, prévue en 2025.