François Hollande a reçu le chef de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib à l'Élysée le 17 novembre. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

(VOV) - La France est l’un des premiers pays de l’Union Européenne à avoir établi des relations avec l'opposition syrienne. François Hollande a donné samedi dernier un gage supplémentaire de soutien à l'opposition syrienne en annonçant l'installation à Paris d'un "ambassadeur" de la nouvelle Coalition. François Hollande a franchi un nouveau pas diplomatique à l'égard de cette coalition, car c’est le premier chef d'État occidental à avoir reconnu mardi dernier, la "seule représentante légitime du peuple syrien". Ahmad Moaz al-Khatib a indiqué qu'il avait désigné comme ambassadeur Monzir Makhous, un opposant syrien qui faisait partie de la délégation reçue par François Hollande. En même temps, le Président français a demandé le soutien d’autres pays : "J’ai pris la décision de reconnaître la coalition comme la représentante légitime du peuple syrien. En conséquence, il y aura un ambassadeur pour la Syrie en France qui sera désigné par le Président de la coalition. J’ai également demandé au Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius dès lundi, à la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Européenne de poursuivre notre travail de conviction pour que la reconnaissance de France, puisse être suivie par d’autres déclarations de pays européens et même de l’Union."

Auparavant, le ministre des Affaires Etrangères français Laurent Fabius avait confirmé le soutien français à l'opposition syrienne lors de la réunion de la Ligue arabe la semaine dernière : "La France aide bien sûr l’opposition syrienne. Nous avons apporté des médicaments, des fonds etc… En ce qui concerne l’armement, il y a jusqu’ ici un embargo de la part des pays européens vis-à-vis des armes."