Le président palestinien Mahmoud Abbas s’exprime lors de la 79ᵉ session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York (États-Unis), le 26 septembre 2024. Photo: THX/TTXVN

Dans son discours, Mahmoud Abbas a rejeté toute implication future du Hamas dans la gouvernance de Gaza, exigeant que le mouvement islamiste ainsi que les autres factions armées remettent leurs armes à l’Autorité palestinienne. Il a également condamné les attaques du 7 octobre 2023 menées contre des civils israéliens. Par ailleurs, il a réaffirmé que la bande de Gaza demeurait une partie intégrante de l’État palestinien, qui est prêt à en assumer pleinement la gestion et la sécurité. Ces déclarations ont immédiatement suscité l’opposition du Hamas, qui a dénoncé la position du président Abbas.

En marge de l’Assemblée générale, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé que l’Égypte, en coordination avec la Jordanie et l’Autorité palestinienne, formerait des Palestiniens en vue de constituer une force de sécurité opérationnelle à Gaza.

Les pays arabes ont accueilli favorablement l’idée de déploiement d’une force internationale dont l’unique mission serait d’appuyer l’Autorité palestinienne dans la création d’un État indépendant. Toujours selon Badr Abdelatty, une structure administrative neutre et apolitique pourrait être mise en place pour assurer la gestion intérimaire de Gaza, en coordination avec l’Autorité palestinienne, avant un transfert intégral du pouvoir.

Enfin, Le Caire appelle à la convocation rapide d’une conférence internationale dès qu’un cessez-le-feu durable sera obtenu, afin de concrétiser l’initiative arabo-musulmane de reconstruction de la bande de Gaza.