(VOVworld) - La République populaire démocratique de Corée, qui a installé un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte est, a averti vendredi qu'elle ne pouvait garantir la sécurité des missions diplomatiques à Pyongyang à compter du 10 avril, en cas de conflit. Les chefs des missions diplomatiques de l'Union européenne présents à Pyongyang se réuniront ce samedi dans la capitale nord-coréenne pour discuter d'une position commune et d'une action commune concernant leur personnel diplomatique. Pyongyang a proposé à la Russie d'envisager l'évacuation de sa représentation diplomatique, compte tenu de l'aggravation de la situation sur la péninsule coréenne.
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A Washington, la Maison Blanche a cependant affirmé qu'un éventuel tir de missile nord-coréen ne serait pas une surprise pour le gouvernement américain. De son côté, le Pentagone a jugé que « toute action provocatrice supplémentaire serait regrettable ». Selon son porte-parole, les Nord-Coréens « doivent appliquer les règles internationales et respecter leurs engagements » et « des essais de missiles hors du cadre de leurs obligations constitueraient une provocation ».
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Les autorités britanniques ont dit avoir été interrogées par Pyongyang sur leur intention de maintenir ou non leur ambassade. Il n’y a cependant « pas de projet immédiat » de l’évacuer, a affirmé Londres.
Paris « prend la situation au sérieux » en République populaire démocratique de Corée et demande « instamment» à Pyongyang « de s’abstenir de toute nouvelle provocation » mais « n’envisage pas » d’évacuer les quelques Français sur place, a indiqué vendredi soir un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.