Les chars Leopard 2 d'Allemagne sont livrés à l'Ukraine. Photo: AFP/AVI

Il existe des réglementations claires sur la fourniture d’armes entre Berlin et Kiev, et ces réglementations restent en vigueur, a déclaré Olaf Scholz, avant de souligner la politique de Berlin visant à éviter toute escalade du conflit russo-ukrainien.

Ce dimanche également, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a déclaré que Rome s’oppose à l’usage contre le territoire russe des armes fournies à l’Ukraine. «Je pense qu’il faut être très prudent», a-t-elle souligné lors d’une émission télévisée.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré samedi que le moment est venu pour les alliés d’évaluer la possibilité d’éliminer certaines restrictions sur l’utilisation des armes qu’ils ont fournies à l’Ukraine. «Alors qu’il y a d’importants combats à Kharkiv», deuxième ville du pays qui est visée régulièrement par les forces de Moscou, «nier à l’Ukraine la possibilité d’utiliser ces armes contre des cibles situées en territoire russe rend pour eux beaucoup plus difficile la possibilité de se défendre», a-t-il ajouté. Ces déclarations ont suscité un tollé à Berlin et à Rome, qui aident militairement l’Ukraine mais craignent un élargissement du conflit.