L'armée égyptienne menace d'être "ferme" contre les manifestants

Les autorités transitoires égyptiennes ont menacé dimanche de prendre des "mesures décisives et fermes" contre les manifestants qui réclament le retour du président islamiste destitué Mohamed Morsi en cas de "dépassement de leur droit d'expression". Le président égyptien par intérim Adli Mansour a émis un décret dimanche qui donne au Premier ministre Hazem Beblawi certains pouvoirs présidentiels stipulés dans la loi sur l'état d'urgence, notamment le pouvoir d'octroyer à l'armée le droit d'arrêter des civils. La présidence intérimaire s'est déclarée "attristée par l'effusion de sang" des violences qui ont fait soixante-douze morts, samedi dans les affrontements entre forces de sécurité et partisans de M. Morsi, dans le nord-est du Caire.

Entre-temps, les opérations de sécurité lancées par l'armée et la police égyptiennes dans le nord du Sinaï au cours des 48 dernières heures ont entraîné la mort de dix terroristes présumés. La sécurité dans la péninsule du Sinaï s'est détériorée depuis l'éclatement des troubles en 2011, qui ont atteint leur apogée suite à la chute du régime du président déchu Mohamed Morsi.

Commentaires

Autres