Archives- A Alep (355 km au nord de Damas), dont le contrôle est crucial pour l'issue du conflit, l'aviation et l'artillerie ont bombardé plusieurs secteurs tenus par les rebelles. | AFP/AUSTIN TICE
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L'armée syrienne a repris samedi un quartier aux mains des rebelles à Damas et contrôle désormais l'ensemble de la capitale. La reprise du quartier, où vivent de nombreux Palestiniens, a été confirmée par l'opposition. «L'Armée syrienne libre s'est retirée de Tadamoun mais ses membres sont présents dans toute la capitale où ils mènent des attaques ciblées avant de disparaître», a indiqué une militante, Lena al-Chami. «La situation à Damas est excellente et stable. Il n'y a plus de présence de groupes armés, à l'exception de quelques individus qui se déplacent d'un endroit à un autre pour prouver qu'ils existent», a en revanche affirmé le général en charge des opérations dans ce dernier quartier, dans le sud de la capitale.
Pendant ce temps, Alep, la capitale économique du pays à 355 km au nord de Damas, est le théâtre d'intenses combats et pilonnages. Un haut responsable de la sécurité dans la région a même assuré que les raids aériens et les bombardements sur Alep n'étaient que le «hors-d'oeuvre» à une bataille de grande ampleur.
Au moins 20.000 militaires ont été déployés sur ce front où l'armée et les insurgés continuent à envoyer des renforts. Parallèlement aux bombardements, les combats faisaient rage à Salaheddine et Seif al-Dawla, deux quartiers tenus par les rebelles, qui affirment contrôler la moitié de la ville.