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La plupart des élus ont estimé qu’il s’agissait d’une mesure importante qui permettra de rééduquer les détenus, de les aider à accéder à une formation professionnelle appropriée, de faciliter leur réinsertion dans la communauté et de limiter les risques de récidive. Cette mesure permettra également de créer un mécanisme pour impliquer le secteur privé dans l’exécution des peines.    

Les députés ont demandé au gouvernement de préciser les critères de sélection des détenus qui peuvent bénéficier de la formation professionnelle en dehors de l’espace carcéral.

Selon le projet de résolution, l’envoi de détenus en dehors de l’espace carcéral pour suivre une formation professionnelle ou travailler doit être sécurisé et s’appuyer sur le volontariat. Les détenus doivent par ailleurs recevoir une partie de leur rémunération.

Onze groupes de prisonniers ne sont pas autorisés à être envoyés dans des zones de travail et de formation professionnelle à l’extérieur de la prison: ceux qui sont condamnés pour atteinte à la sécurité nationale, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, ceux qui ont au moins deux antécédents judiciaires,  les récidivistes dangereux, les étrangers, les moins de 18 ans et les plus de 60 ans...

Ce vendredi également, les députés ont examiné les rapports sur les projets d’amendement des lois relatives au pétrole et aux fréquences radio.