(VOVWORLD) - Le 4 août 2020, une explosion meurtrière sur le port de Beyrouth a fait 218 morts et plus de 6.500 blessés.
L'explosion meurtrière sur le port de Beyrouth (photo d'archive) |
Un an après, cette tragédie n’est toujours pas finie pour les Libanais. Crise économique gigantesque, crise politique inextricable, infrastructures au bord de l’effondrement et reconstruction au ralenti... la situation est très loin de s’être améliorée.
En un an, Beyrouth n’a malheureusement pas radicalement changé. Certains quartiers ont pu être refaits, mais le gouvernement n’a pas lancé de véritable plan de reconstruction.
La Banque mondiale a affirmé que l’effondrement économique du Liban risquait d’être classé parmi les pires crises financières du monde depuis le milieu du XIXe siècle. Le budget d’un ménage consacré à la nourriture s’élève à cinq fois le salaire minimum. L’explosion des prix s’explique par le fait que les biens et denrées sont principalement importés et donc payés à l’étranger en dollars américains. Mais ils sont ensuite vendus dans la monnaie locale, faisant bondir les prix. Le domaine de la santé n’est évidemment pas épargné par la crise. Avec la hausse des prix, les pharmacies ont aussi du mal à s’approvisionner. Des ruptures de stocks de centaines de médicaments ont poussé les pharmacies à entrer en grève.