Le monde divisé sur une intervention militaire en Syrie

La communauté internationale reste divisée sur une possible intervention militaire en Syrie. La France, Israël et la Turquie sont pour le moment les plus favorables à cette intervention. L’Arabie Saoudite, qui avait plaidé en faveur d’un soutien des pays arabes à l'opposition syrienne, n’a pas encore réagi aux nouveaux agissements américains. Le secrétaire général de la Ligue arabe Nassif Hatta s’est déclaré contre toute intervention militaire contre la Syrie. En Europe, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a été très clair : « La Pologne ne participera d'aucune manière à une quelconque intervention en Syrie ». L’Italie et la Grèce ont averti qu’elles s’opposeraient à toute action militaire. Au Royaume Uni, grand allié des Etats-Unis, le Parlement a rejeté la demande de participation à la guerre du Premier Ministre David Cameron. La chancellière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine ont affirmé, lors d’un entretien téléphonique, que la crise syrienne ne pourrait être réglée que par la voie politique, par le biais du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exhorté dimanche les inspecteurs onusiens à publier rapidement les résultats de leur enquête sur l’attaque à l’arme chimique en Syrie.

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