La réunion du comité permanent du NSC a été présidée par Chung Eui-yong, directeur du bureau de la sécurité nationale de Cheong Wa Dae.

Les membres ont « discuté des récentes situations de sécurité impliquant la République populaire démocratique de Corée et vérifié notamment l'état de surveillance et de défense de notre armée », a indiqué le bureau présidentiel.

Ils ont réaffirmé la position de Séoul selon laquelle les accords intercoréens doivent être mis en œuvre à tout prix et sont convenus de continuer à faire des efforts pour empêcher une escalade supplémentaire des tensions sur la péninsule, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, La Maison blanche et le département d’Etat américain ont aussitôt exprimé lors d’un entretien en visioconférence avec différents médias leur soutien entier à l’égard de la République de Corée, tout en soulignant qu’ils étaient en étroite coopération avec elle sur le dossier intercoréen.  Selon les États-Unis, les provocations nord-coréennes présentent une « menace extraordinaire » dans la zone concernée.  En réponse à la presse, David Helvey, un haut responsable du Pentagone,  a expliqué que Washington était en étroite concertation avec Séoul, afin de garantir les forces dissuasives présentes dans la péninsule et de réagir, si nécessaire, aux menaces nord-coréennes. Selon lui,  l’enjeu ne consiste pas seulement à défendre la République de  Corée, mais aussi les intérêts américains, la paix et la stabilité en Indopacifique.

Dans ce contexte, le négociateur nucléaire sud-coréen a effectué une visite d’urgence aux Etats-Unis. Lee Do-hoon a eu un entretien avec le sous-secrétaire d'Etat Stephen Biegun, qui est également le représentant spécial pour la République populaire démocratique de Corée. Les deux diplomates auraient évalué la situation de la péninsule et discuté des mesures à prendre, cela en toute discrétion.