Le président brésilien par intérim appelle au rassemblement

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Photo : Reuters

(VOVworld) - Le Brésil se réveille vendredi avec un nouveau gouvernement présidé par Michel Temer, qui va essayer de redresser le pays englué dans une profonde crise économique et un gigantesque scandale de corruption. "Nous avons peu de temps", a prévenu Michel Temer, du grand parti de centre-droit PMDB, lors de sa prise de fonction jeudi au palais présidentiel de Planalto. "Mais nous nous efforcerons de mettre en place les réformes dont le Brésil a besoin", a assuré l'ancien vice-président de Dilma Rousseff devenu son principal rival. Parmi ses ministres, l'ex-président de la Banque centrale Henrique Meirelles sera chargé du portefeuille des Finances et l'économiste José Serra, ex-gouverneur de Sao Paulo, hérite des Affaires étrangères.

Entre-temps, la présidente du Brésil, tout juste écartée du pouvoir par le Sénat, n’a pas baissé les armes, jeudi 12 mai, lors de sa première déclaration après le vote ouvrant à son procès en destitution. Elle a appelé les Brésiliens à «se mobiliser» contre ce qu’elle considère comme un «coup d’Etat».

L'ONU et Barack Obama, ainsi que plusieurs gouvernements latino-américains, ont appelé au calme et au respect des institutions au Brésil.  Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon suit de près les événements au Brésil et "a confiance dans le fait que les autorités du pays vont respecter les processus démocratiques, en application de la règle de droit et de la Constitution", a indiqué son porte-parole. «Les Etats-Unis seront aux côtés du Brésil, même dans ces moments difficiles», a assuré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. Plus virulent, le Venezuela a exprimé son «rejet catégorique» face à un «coup d'Etat parlementaire au Brésil». «On remplace la souveraineté populaire en mettant en danger la Constitution et la démocratie», a estimé le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro.

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